âge → Attendez je compte... un, deux, trois... j'ai 20 ans lieu de naissance → j'ai vu le jour à New York dans un hôpital en piteuse état nationalité → je suis américain origines → je ne connais pas d'où été originaire mes géniteurs orientation sexuelle → moi ce que j'aime c'est les mecs et ouais désolé mesdames   situation → je ne pourrais pas vous en parlais moi même, j'aime courir à droite et à gauche mais au fond je ne sais pas ce que veut mon coeur ... capacité → Psychométrie : Capacité de percevoir, en touchant et en regardant un objet, les particularités de son histoire et de celle de son propriétaire.sentiments par rapport à la capacité → J'avais peur, je n'en voulais pas, je pleurais... mais au fil du temps ca allait mieux  découverte de la capacité depuis.. → Depuis mes cinq ans groupe → ici musique maestro → ici le lien d'une musique coooowl

J'entre dans ma chambre. Sur mon lit se trouve, comme à son habitude, un collier en argent, un collier que je connais assez bien, puisqu'il a toujours été là avec moi. Je focalise mon attention sur lui...
"La rue est déserte de monde. La nuit est tombé depuis quelques heures. Tous les volets sont baissés. La jeune fille sort de par la fenêtre de sa chambre. Une voiture démarre en trombe, direction le coeur de la ville. La musique à fond, les deux jeunes filles semblent se moquer du monde assoupi qui les entoure. La voiture s'arrête devant un immeuble insalubre. Les deux jeunes filles descendent. Elles sont sombres, tels des fantômes, telles des sorcières. Elles rentrent dans l'immeuble et descendent vers un sous-sol. À l'entrée, elles se séparent, l'une part vers le bar, l'autre vers ce qui semble une piste de danse où s'entassent des centaines d'hommes tous plus inquiétants les uns que les autres. On vient lui parler. Elle semble contente d'avoir attiré l'attention de tous ces hommes. Un homme en particulier. Il est brun et se rapproche un peu plus. Quelques instants après ils partent vers des toilettes..."
Ma tête tourne, comme à chaque fois, mais je continu a le regardé. Je ne sais pourquoi. Ainsi, je repris mon examen de ce collier et cette voici, je m'attaquais au moindre centimètre.
" La jeune fille saute dans tous les sens. Son amie lui demande si elle a réfléchi à ce qu'elle allait faire de ce qui sans qu'elle le veuille grandissait dans son utérus. La jeune fille répond qu'elle s'en fout, que ce n'est pas urgent. L'avion décolle. Quelques heures plus tard, la jeune fille arrive à New York. Tout lui semble irréel tout beaucoup plus gros que ce dont elle a l'habitude. Elle arrive vers un appartement dans lequel se trouve un homme d'un certain âge: son père. Il la prend dans ses bras. Ils parlent de tout et de rien. Elle aborde finalement le sujet de sa grossesse. Son père lui demande si elle conte le mettre à l'adoption. Pour seule réponse elle hoche la tête."
Je connais la suite mais je continue quand même.
"Elle tient un enfant au creux de ses bras. Elle ne veut pas faire ce qu'elle est en train de faire, mais sa conscience lui souffle que c'est le mieux à faire pour tous les deux. Elle pose l'enfant sur le seuil de l'orphelinat lui adressant un dernier bisou sur le front et lui mettant un collier dans son cou."
Je prends le collier au creux de ma main droite tout en essuyant les larmes naissantes de la main gauche.
" L'enfant court partout. Il doit être âgé de cinq ans pas plus. Un couple assez sophistiqué de New-Yorkais arrive vers lui en lui tendant la main. L'enfant a peur, il n'ose pas, mais finalement il accepte et les suit sans plus d'hésitation. Il les suit jusqu'à leur grand appartement où les attendaient deux enfants, un garçon et une fille, le petit garçon d'environ 10 et l'autre de 14 ans. La plus grande le prend par la main et l'autre part à la recherche d'un objet assez important. L'enfant est émerveillé par tout ce qui l'entoure, il l'est encore plus par la pièce qui se trouve être sa chambre dans laquelle l'attende une tonne de jouet. Son frère arrive et lui tend une guitare et lui promet de lui apprendre à en jouer peluche. Il le prend entre ses petits bras mais soudain il regarde droit devant lui comme si le monde autour de lui à cesser de bouger, l'instant d'après, il fond en larmes et toute la famille se regroupe autour de lui. Ce genre de phénomène s'est répété de nombreuses fois et avec toutes sortes d'objets, ne comprenant pas ces drôles, de voix, ses drôles d'images et d'odeurs, il préfère ne plus rien toucher. En grandissant cela lui posent de nombreux problèmes: des moqueries, des coups reçus de la part d'enfants plus âgés que lui. Pourtant il ne les déteste pas et les idolâtre même, ils sont tous si beaux, si intelligents, si NORMAUX."
Je tourne la tête et vois ma guitare et ferme de nouveau les yeux.
" Pour fêter l'arrivée de l'enfant, la famille est en vacances sur une île, tout le petit monde s'amusait au bord de l'eau, le petit garçon voulait rejoindre son frère se trouvant loin de la rive nageant au milieu des poisons, cependant, ne sachant pas nager, il refuse de mettre un pied dans l'eau. Les parents étant en train de s'occuper du petit dernier, ils n'entendent donc pas les crient de leur fils qui sous leurs yeux disparaît. Dès lors, une peur panique des grandes étendues d'eau envahit le garçon."
J'arrachais la photo de l'île accroché au-dessus de mon lit.
" Les drôles de visions du garçon n'arrivent plus de façon excessive et celui-ci commence même à les maitriser en même temps, à 17 ans, il a fini par prendre l'habitude. Il regarde un garçon, un plutôt beau garçon. Celui-ci s'aperçoit de quelques choses et tourne la tête vers lui qui bien sûr fait comme si de rien n'était. Puis celui-ci se lève et vient lui parler. Ils parlent des heures et finirent par s'échanger leurs numéros. Une fois chez lui, il l'appelle pour simplement lui raconter une blague et le coup de téléphone dure plus d'une heure. Ils se mettant ensemble au bout de quelques semaines et filent les parfaits amours." " C'est le jour de son 18e anniversaires et il a rendez-vous avec son petit ami, alors il se prépare rapidement pour le retrouver à Central-Parc où l'attend un pique-nique d'anniversaire. Il arrive avec un peu d'avance et voit une chose qui n'aurait pas dû voir. Les lèvres de son copain collent contre celle d'une fille. Il part dans leurs directions et pousse la fille et donne un coup de point en plein estomac du mec, sans plus insisté il part en courant vers chez lui. En voyant leurs fils dans cet état, ses parents viennent vers lui en lui disant qu'il est certainement temps pour lui de partir vers cet institut dont ils ont de nombreuses fois parlées."
Je me recroqueville sur moi-même.
" Cela fait quelques mois qu'il est arrivé et sans qu'il ne comprenne pourquoi son attitude commence à changer. En effet, l'apprentissage de la maitrises de ses visions a l'effet d'un électrochoc, en connaissant le passé des autres, il connaît par conséquent tout ce que ces personnes ont vécu et savent comment elles marchent. Ainsi, il se met à jouer avec les gens de l'institut en les poussant souvent à bout, mais ce qu'il ne sait pas c'est que son attitude a deux effets complètement contradictoires: cela tient à distance la majorité des personnes mais aussi attire les plus tés ."
Je pince les lèvres en regardant les deux lits d'a coté.
" C'est ainsi que chaque soir, il a de la compagnie pour partager son lit, enfin, avant l'arrivée de ses colocataires. N'arrivant pas a cerné Noa, il commence a le taquin, a le chercher et a essayé de le faire réagir hélas les deux hommes étant tous les deux des joueurs, la relation et des plus complexes entre les deux colocataires. Mais si le jeune homme agissait comme un salopard c'est avant tout pour cacher son attirance envers Noa."
J'entends des bruits dans le couloir, je jette le collier sous mon lit et sèche mes larmes pour faire face aux jours. Jamais personne ne verra les larmes que me procure ma vie, mon histoire.